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Tendance du "no-bra" : les Françaises séduites par l'abandon du soutien-gorge même après le confinement

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Message par casimir Sam 1 Aoû - 6:35

Tendance du "no-bra" : les Françaises séduites par l'abandon du soutien-gorge même après le confinement Image

Une étude de l'IFOP révèle que le boom du “no-bra” - qui consiste à ne plus porter de soutien-gorge -, observé durant le confinement, n’aura pas été qu’une mode éphémère. Au contraire, cette tendance semble plutôt s’inscrire dans la durée. ​​

Ancré dans le quotidien de certaines femmes, le mouvement du "no-bra" consistant à ne plus porter de soutien-gorge, est devenu une habitude. Pour d'autre, cette pratique se révèle beaucoup plus compliquée. Une étude réalisée par l'Ifop (Institut Français d'Opinion Publique) permet d’observer l’ampleur de cette pratique deux mois après le déconfinement et de constater comment les Français perçoivent cette nouvelle initiative.

Une tendance plutôt chez les jeunes de moins de 25 ans
L'étude montre des chiffres assez significatifs : la proportion de Françaises ne portant pas de soutien-gorge est passée de 3% avant le confinement à 7% aujourd'hui. Chez les femmes de moins de 25 ans, ce chiffre est même passé de 4% à 18% !

Inès, toulousaine âgée de 19 ans, explique que le "no-bra" est synonyme de libération pour elle. "En rentrant chez moi, la première chose que je faisais c'était d'enlever mon soutien-gorge. Il s'agissait donc de la preuve irréfutable que cet habit me dérangeait. Ce qui m'a amené à la réflexion suivante : pourquoi me sentir obliger d'en porter un ?".

Les motifs qui poussent ces femmes à passer au "no-bra"
Malgré un retour à des conditions de vie plus normales, les adeptes du "no-bra" restent quasiment aussi nombreuses que durant le confinement, avec 20% en avril contre 18% ce mois-ci. Preuve de l'ancrage de cette nouvelle pratique chez les Françaises.

"Quand on reste chez soi, on a envie d'être le plus à l'aise possible. Avec le confinement, on a eu le temps de s'habituer à un confort dont on ne veut plus se défaire", affirme Ophélie Phaeton, 22 ans.

D'après l'Ifop, cette pratique serait davantage dictée par un désir de confort (53%) que par une réelle attache aux discours féministes. Pour la jeune femme, le confort a été l'élément déclencheur : "Je trouvais les soutiens-gorge désagréables, inconfortables et douloureux. J'ai tenté plusieurs fois de ne plus en mettre et cette habitude ne m'a plus quitté".

Une tendance qui touche même les youtubeuses. Elles aussi ont aussi décidé de tenter l'expérience. À travers plusieurs vidéos, elles expriment leur ressenti sur les mois passés sans porter de soutien-gorge.

L'étude permet de voir que la taille du bonnet ainsi que la chirurgie esthétique joue aussi un rôle important dans le choix de porter un soutien-gorge : les femmes faisant un bonnet A sont 57% à pratiquer le no-bra, contre 39 % pour celles faisant un bonnet D.

"Je trouve la forme de mes seins beaucoup plus esthétique. J'ai appris à apprécier ma petite poitrine, ce qui n'est pas toujours évident pour certaines femmes" raconte Inès. C'est encore plus flagrant pour la chirurgie esthétique : elles sont 78 % à pratiquer le "no-bra" après une mammoplastie avec prothèse, contre seulement 46% avec des seins naturels.

La perception de la poitrine féminine : un organe encore sexualisé
Mais 69% des femmes désireuses de franchir le pas sont anxieuses à l'idée d’exposer leurs poitrines. 57% d'entre elles craignent d’être l’objet d’agression physique ou sexuelle.

"La sexualisation de la femme est omniprésente, cela provoque en nous de la peur. La peur du jugement, des regards, des remarques dans la rue comme sur notre lieu de travail" exprime Inès.

De nombreuses jeunes filles rapportent avoir déjà été victimes de diverses formes de harcèlement en raison de leur poitrine : 55 % des femmes de moins de 25 ans déclarent que leurs seins ont déjà fait l’objet de regards insistants et environ 40 % de remarques gênantes ou d’insultes sexistes. Un quart d’entre elles rapportent même que leur poitrine a déjà fait l’objet d’attouchement sans leur consentement.

Source : https://www.ladepeche.fr/2020/07/30/tendance-du-no-bra-les-francaises-seduites-par-labandon-du-soutien-gorge-meme-apres-le-confinement-9000502.php


Dernière édition par casimir le Sam 1 Aoû - 6:39, édité 2 fois
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Message par casimir Sam 1 Aoû - 6:38

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Message par Admin Sam 1 Aoû - 7:59

No Bra : la poitrine se déconfine
Par Sofia Colla I Publié le 30 Juillet 2020

Pendant le confinement, nous avons été nombreuses à nous habiller de manière plus décontractée et à laisser le soutien-gorge dans le tiroir. Une pratique qui perdure avec le retour à la vie "normale", mais qui fait encore débat.

Après le déconfinement, 18 % des femmes de moins de 25 ans ont adopté le No Bra au quotidien. (Crédit : Shutterstock)
Tendance du "no-bra" : les Françaises séduites par l'abandon du soutien-gorge même après le confinement 48563499-38069836
Après le No Make-up, voici venu le temps du "No Bra", comprenez le non port du soutien-gorge. Les femmes n'ont pas attendu le confinement pour libérer leurs seins, mais le phénomène s'est encore accéléré pendant cette période particulière, où chacun troquait allègrement son jean et sa veste cintrée contre un pyjama ou un pantalon de jogging.

Je fais partie des 8 % de Françaises à avoir abandonné ce sous-vêtement pendant le printemps, ce qui n'était le cas que de 3 % d'entre elles en février dernier selon un sondage Ifop (1).

Un mode de vie qui a pris d’autant plus d’ampleur chez les moins de 25 ans : de 3 % à pratiquer le "no bra" en février, elles sont passées à 20 % en avril et sont encore 18 % aujourd’hui, rapporte une seconde étude publiée par l’Ifop le 22 juillet dernier (2).

LE NO BRA, UNE TENDANCE QUI S’INSTALLE DOUCEMENT
Une habitude des plus agréables lorsqu'il s'agit de traîner chez soi, mais plus difficile à assumer une fois que les portes du monde extérieur se sont rouvertes. Non pas que cela soit moins confortable lorsque l’air du dehors vient caresser notre peau, mais plutôt à cause de certains regards mal placés ou insistants, surtout lorsque les tétons pointent sous le tissu.

Cette tendance du No Bra semble tout de même perdurer. Si 18 % des jeunes l’ont définitivement adopté, et 7 % des femmes tous âges confondus. Plus d'une interrogée sur dix déclare laisser son soutien-gorge au placard"une fois par semaine" , contre 42 % "deux fois par semaine" et 37 % "tous les jours".

Selon cette même étude, moins de la moitié des répondantes osent expérimenter le No Bra dans un lieu public. Elles sont pourtant nombreuses à reconnaître ses bénéfices en termes de confort (53 %) et de santé (24 %). Alors, pourquoi choisir de s'en priver ?

UNE HYPERSEXUALISATION ANCRÉE ET DANGEREUSE
Parmi les freins qui poussent les femmes à enfiler un soutien-gorge en sortant de leur domicile, plus de la moitié s’inquiète de voir leurs seins tomber.

Une peur non fondée selon la majorité des témoignages, à l'image de celui de Gala, bloggeuse féministe de 29 ans et fondatrice du compte Instagram "Sorcière, ta mère !", pour Konbini news. La jeune femme notait qu’après quatre ans de vie "sans soutif", ses seins étaient "plus ronds, plus fermes […] un petit peu remontés" et qu’ils avaient "à peine grossi".

À cette crainte purement esthétique s'en ajoutent d’autres, qui en disent long sur la condition actuelle des femmes. 48 % se sentent gênées à l'idée que des inconnus devinent leurs tétons, 36 % craignent d’attirer les regards masculins, 34 % redoutent de subir une agression verbale, physique ou sexuelle. Ce dernier chiffre explose à 57 % chez les moins de 25 ans.

À lire aussi : Elle marche 10 000 kilomètres contre les violences sexistes

Les jeunes femmes sont en effet les plus touchées par ces problèmes de harcèlement et d’agression. Plus de la moitié ont déjà été victimes de regards déplacés, se sont fait sifflées ou ont reçu des commentaires grossiers vis-à-vis de leur poitrine (39 %). Un quart déclare même avoir subi des attouchements non consentis sur cette partie du corps.

"[La pratique du No Bra] a le mérite de mettre en lumière les limites de la liberté vestimentaire des femmes dans une société où l'hyper-sexualisation des poitrines féminines les surexpose encore à des formes de harcèlement ou de 'rappels à l'ordre'", commente François Kraus, directeur du pôle "Genre, sexualité et santé sexuelle" de l’Ifop.

À en croire le sondage, les mentalités restent plutôt archaïques car 48 % des répondants (homme et femme) considèrent qu’une femme qui ne porte par de soutien-gorge court un plus grand risque de se faire harceler, voire agresser. Pire encore, pour 20 % des sondés,"le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle".

Tendance du "no-bra" : les Françaises séduites par l'abandon du soutien-gorge même après le confinement 48563499-38069888
"Si l'abandon du port du soutien-gorge est donc bien un symbole d'un 'féminisme du quotidien' illustrant la capacité des femmes à s'affranchir des injonctions pesant sur elles, il est bon de rappeler que cette forme de réappropriation de son corps est encore loin d'être donnée à tout le monde...", conclut François Kraus, qui est aussi un collaborateur à la revue Sexologies.

UN MOUVEMENT PAS SI RÉCENT SUR LES RÉSEAUX...
Ce "féminisme du quotidien" n’est plus un acte isolé. Et cela notamment grâce aux réseaux sociaux, qui servent bien souvent de canal d'expression et de revendication pour les causes liées à la libération de la femme.

À lire aussi : #ItsNotABretzel : "On ne m'a jamais appris que j'avais un clitoris"

En 2012, Lina Esco lançait la campagne #FreetheNipple ("Libérez le téton" en Français) puis produisait son film éponyme sorti en 2014. Le mouvement se déploie aux quatre coins du monde. Des stars comme Miley Cyrus ou Cara Delevigne s’en emparent.


En 2018, c’est le #NoBraChallenge qui se répand sur les réseaux. En Argentine, l’histoire d’une lycéenne de Buenos Aires renvoyée chez elle après être venue sans soutien-gorge à l’école déclenche des manifestations, durant lesquelles les femmes brûlent leur lingerie en signe de protestation.



L'année dernière, en 2019, un nouveau mot dièse devient la tendance sur les réseaux sociaux : #JeKiffeMonDecolleté. Des milliers d’utilisatrices postent des photos de leur décolleté en gros plan, avec ou sans soutien-gorge, afin de revendiquer leur droit de porter ce qu’elles souhaitent.


... MAIS PAS ENCORE 100 % LIBÉRÉ NON PLUS
Depuis, de nombreuses influenceuses se sont exprimées sur le sujet. Ce qui a notamment donné lieu à un grand nombre de vidéos sur YouTube. Toutes racontent avoir commencé à porter un soutien-gorge dès l’âge de 11 ou 12 ans. Dans leurs témoignages, elles expliquent comment et pourquoi elles sont passées au No Bra, leurs ressentis par rapport à leur corps, mais aussi au regard des autres…

Dans son témoignage "95 E et plus de soutif !", Malou (53 000 abonnés) aborde le sujet qui fâche… Les fameux tétons : "J’ai appris à me dire que si je pointe et qu’on le voit, je m’en tape. Parce qu’un mec qui pointe sous un t-shirt, et bah on s’en bat les **. Alors, pourquoi une femme ça devrait choquer ?". Cependant, elle avoue tout de même que, "par respect", elle continue à porter des brassières dans certaines circonstances, lorsqu’elle va voir "des personnes plus âgées" ou sa famille par exemple. Pas évident, donc, d’assumer à 100 % le regard des autres.



Paradoxalement, que ce soit Malou ou encore Wideeyesbrown (15 000 abonnés), toutes évoquent le boost de confiance que cette pratique leur a procuré : "quelque chose qui a vraiment changé pour moi depuis que j’ai arrêté de porter des soutien-gorges, c’est la confiance en moi. […] C’est un truc de fou, comme la vision de notre corps change quand on arrête d’être brimée par quelque chose d’aussi petit et insignifiant qu’un soutien-gorge. Je me sens vraiment libre", raconte cette dernière.

Une liberté qui, comme pour les poils ou les règles, entre de plus en plus dans le débat public et est assumée par un nombre grandissant de femmes, mais reste tabou ou dérangeante pour une partie de la population.

À lire aussi : L'étendard sanglant est levé ! Comment les règles cessent d'être taboues



(1) Étude Ifop pour 24matins.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 avril 2020 auprès d’un échantillon de 1 016 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.

(2) Étude Ifop pour Xcams réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 12 juin 2020 auprès d'un échantillon de 3 018 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine

Source : https://www.wedemain.fr/No-Bra-la-poitrine-se-deconfine_a4802.html
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Message par Admin Mer 5 Aoû - 6:57

La raison pour laquelle j’ai arrêté le soutien-gorge par MYLÈNE WASCOWISKI MIS À JOUR LE 04/08/2020 pour le Cosmopolitan


L’ère du no bra a-t-elle (enfin ?) sonné ? Le confinement semble avoir eu un impact sur notre rapport à la lingerie et de plus en plus de femmes délaissent progressivement le soutien-gorge. Témoignages.

Le soutien-gorge a toujours entretenu un lien étroit avec l’émancipation des femmes. Lors de sa création d’abord, quand la militante Herminie Cadolle présente lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889 son « corselet-gorge », crée dans le but de libérer les femmes du ô contraignant corset. La féministe - proche de Louise Michel - souhaite ainsi rendre toute leur mobilité aux femmes et leur éviter le lot de souffrances qu’incombe le port du corset. Pari gagnant, l’ouvrière ouvrira dès 1910 à Paris son atelier de lingerie, devenu aujourd’hui la Maison Cadolle.

Le soutien-gorge, pensé donc d’abord comme un outil de libération des femmes, finira par devenir - comme le corset - un symbole de l’aliénation féminine en raison de son caractère quasi obligatoire. Si bien que les féministes des années 70 appelleront à brûler le soutien-gorge, symbole ultime de la libération sexuelle des femmes. Là encore, l’objet est un emblème fort de l’émancipation féminine.

Pièce phare de notre tiroir à lingerie ces dernières décennies, le soutif' semble aujourd’hui vivre une nouvelle ère. Selon une enquête Ifop rendue publique en juillet 2020, de plus en plus de femmes ont décidé de le boycotter : 18% des jeunes femmes de moins de 25 ans ne portent aujourd’hui plus du tout de soutien-gorge. Le confinement a clairement joué un rôle : elles étaient quatre fois plus nombreuses avant l’épidémie de Covid-19.

Arrêter le soutien-gorge pour plus de confort au quotidien
Les raisons d’arrêter le soutien-gorge sont multiples. Pour 53% des adeptes du no bra, c’est une volonté de confort qui aura été l’élément déclencheur. C’est le cas de Laura, enseignante de 32 ans dans la région de Rouen : « Je ne supportais vraiment plus le fait de me sentir serrée. Ça devenait gênant au quotidien et je n'attendais qu'une chose le soir, c'était d’enlever mon soutien-gorge. J'ai commencé à espacer les jours où j'en portais et après la lecture d'un témoignage d’une adepte du no bra, je me suis dit que c’était finalement évident. Je me suis rendu compte que le port du soutif était purement « esthétique », alors que je n'en avais physiquement pas besoin. »


Même constat chez Chloé, journaliste freelance parisienne, pour qui le soutien-gorge s’avérait par moment douloureux : « Depuis que je suis freelance, je passe beaucoup plus de temps chez moi. Lorsque je suis à la maison, je ne porte jamais de soutien-gorge, et d'ailleurs quand je suis à l'extérieur, la première chose que j'ai toujours faite en rentrant chez moi, c'est de l'enlever ! La raison principale, c'est l'inconfort. Je supporte mal le soutien-gorge, ça me gratte, je pense même que je suis allergique aux baleines en fer car ça me fait des marques persistantes sur la peau. Lorsqu'il fait chaud, c'est encore pire, ça me brûle et m’irrite. »

Arrêter le soutien-gorge pour un meilleur maintien de la poitrine
D’autres ont stoppé le soutien-gorge après avoir réalisé l’effet parfois contre-productif de celui-ci dans le maintien de la poitrine. Car si l’on imagine souvent que le soutien-gorge est la solution miracle contre des seins qui tombent, les recherches du Dr Jean-Denis Rouillon à la fin des années 90 tendent à prouver le contraire. « Si la femme met un soutien-gorge dès l'apparition de ses seins, l'appareil suspenseur ne travaille pas correctement et ses tissus de suspension se distendent », expliquait le chercheur à l’époque à l’AFP. Si ses recherches n’ont jamais été généralisées en raison du nombre trop restreint de participantes à l’étude - 320 -, cela a interpellé de nombreuses femmes.

C’est ce qui a convaincu Pauline, journaliste podcasteuse, de ne plus porter de soutien-gorge : « J’ai arrêté le soutien-gorge il y a environ un an, après avoir lu que celui-ci avait un effet inverse à terme sur le maintien des seins. J’étais révoltée. Le soutien-gorge était douloureux au quotidien (je fais du 90D), réaliser en plus que c’était seulement du marketing installé depuis des générations... non merci. »

Même constat pour Morgane, étudiante de 22 ans, qui suite à une perte de poids est passée d’un 90E à un 85D. « Mes seins ont alors perdu en fermeté et en maintien, ce qui me complexait beaucoup. J’ai d’abord pensé à la chirurgie, puis j’ai entendu parler du mouvement no bra, du fait que le soutien-gorge pouvait être néfaste et qu’adopter le no bra pouvait raffermir les seins et faire remonter le téton. C’est ce qui m’a poussée a arrêter le soutien-gorge il y a quelques mois. »

Arrêter le soutien-gorge pour désexualiser le téton
Autre argument de poids de ne pas porter de soutien-gorge : se réapproprier son corps. Comme le souligne l’Ifop, pour 15% des femmes (et 32% des femmes de moins de 25 ans), c’est en effet la volonté de « lutter contre la sexualisation des seins féminins qui impose de les cacher au regard d’autrui » qui a été décisive.

C’est le cas de Louise, fleuriste bordelaise de 33 ans, qui ne porte plus de soutien-gorge depuis deux ans : « mes seins tiennent très bien sans soutien-gorge. Pourtant, pendant de longues années, j’ai porté un soutien-gorge de peur qu’un téton pointe. Ce qui me révolte aujourd’hui car après tout, cela ne reste qu’un téton, qui ne devrait pas être sexualisé comme ça l’est actuellement. Les assumer fièrement dans la rue, c’est ma manière à moi de militer au quotidien contre ça. »

Un militantisme qui est loin d’être évident à assumer dans l’espace public aujourd’hui. Selon l’Ifop, 20% des Français pensent aujourd’hui que « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle. » La faute à la culture du viol, laissant croire que la victime puisse avoir quelconque responsabilité dans son agression. Résultat : 55% des femmes de moins de 25 ans déclarent que leurs seins ont déjà fait l’objet de regards déplacés, de remarques gênantes, d’insultes sexistes (40%) ou d’attouchements (25%). « Après l’allaitement de ma fille, je me suis rendu compte à quel point ma poitrine était sexualisée. Pourquoi la simple vision de sa forme au travers d'un vêtement peut autant choquer ?! Je pense qu'il y a une assimilation du téton avec le sexe, qui n'a pas lieu d’être », souligne Laura.

Le regard des femmes n’est pas toujours plus bienveillant, rappelle quant à elle Morgane : « Ce qui me gêne le plus, c’est le regard des femmes. Elles ne regardent que ça et ce ne sont pas des coups d’œil furtifs, non, je parle de regards appuyés. Sans parler des yeux levés au ciel comme pour dire « non mais j’hallucine elle n’a pas de soutif », alors qu’en soit cette femme aussi a une paire de seins. J’ai vraiment l’impression d’être observée et jugée. Je pense que s’il n’y avait pas autant de jugement, les femmes adopteraient beaucoup plus facilement le no bra dans l’espace public. »

Chloé, quant à elle, se désole qu’il faille en passer par là « pour moi, la vue du téton n'est pas féministe. Je regrette que ça puisse être "un acte féministe" que de le montrer, l'assumer. Nous ne devrions pas avoir à débattre de ça... C'est comme les poils. Je les garde parfois, sans trop les exposer, mais ce n'est pas par militantisme. Ne pas porter de soutif est une question de confort. Ne pas m'épiler pareil. En revanche, se battre contre le regard masculin, contre les réflexions sexistes / sexuelles, ça, c'est du féminisme. Réclamer le droit à faire ce qu'on veut de notre corps idem. »

Arrêter le soutien-gorge pour accepter sa poitrine telle qu’elle est
Certaines adeptes du no bra évoquent par ailleurs l’importance d’accepter son corps comme il est. Car les seins des femmes sont loin d’être tous ronds et bombés, comme c’est le cas lorsque l’on porte un soutien-gorge à coques. De quoi ancrer la tendance du no bra dans le mouvement body positive.

«  Step by step, j’accepte ma poitrine qui n'est pas parfaite, mes tétons qui sont un peu plus gros que la moyenne, une forme en poire pas très à la mode... La diminution du port du soutien-gorge m'aide à ne plus me cacher. C'est dans la même veine que de laisser apparaître ses imperfections sur son visage, ou encore ne pas être épilée à la perfection au quotidien », confie Marie, journaliste parisienne de 26 ans.

Même constat chez Pauline, qui a découvert qu’elle préférait finalement sa poitrine au naturel : « moi qui était persuadée qu’un sein ultra rond était le seul sein beau... J’ai découvert que je m’aimais dans une version soi-disant imparfaite. Ca m’a donné beaucoup de pouvoir de sortir de ce diktat. »

Quels sont les avantages du no bra ?
Les avantages du no bra sont nombreux. Naiane a dit au revoir à ses maux de dos, qui l’ont fait souffrir pendant de longues années. Constance, elle, ne s’est jamais sentie aussi libre que sans soutien-gorge. Pour Anne, arrêter le soutien-gorge a été l’occasion de laisser apparaître « un autre aspect de moi qui ressort quand on arrête d'en porter ». Marie apprécie quant à elle le fait « de ne plus avoir de marques sur le corps » dues au soutien-gorge tandis que Morgane se tient beaucoup plus droite depuis qu’elle est passée au no bra.

Pour Laura, arrêter le soutien-gorge « change absolument tout ! » : « Je me sens mieux dans mon corps au quotidien de façon générale. C’est peut être un détail mais franchement je suis sûre que ça joue sur ma posture, mon humeur… Je pense même que cela a un impact sur le rapport que j'ai avec mon corps. Je n'ai plus envie de le « maltraiter », de le cacher. »

Du côté des marques de lingerie, le besoin de confort et de revenir à quelque chose de plus simple, de moins sexualisé, semble avoir été entendu. Plusieurs d’entre elles proposent désormais moult modèles de soutien-gorges sans armature, sans coques ni rembourrage, chose encore bien compliquée il y a seulement quelques années. D’autres en ont fait leur cheval de bataille, comme la marque Jolies Culottes, chez qui le confort prime sur le reste. Des modèles adaptés au bien-être des femmes, qui vont enfin dans le bon sens.

Qu’elles aient décidé d’arrêter le soutien-gorge par conviction, confort ou pour un meilleur maintien, les adaptes du no bra partagent toutes le même constat : il est essentiel de prendre conscience que le soutien-gorge est un choix et non une obligation. Chose que Laura compte bien expliquer à sa fille quand elle grandira : « je lui poserai la question, en lui précisant qu'elle n'est pas obligée de faire comme tout le monde et qu'elle sera très belle, avec ou sans soutif ! ». Une leçon d’éducation que l’on devrait toutes avoir en tête.

Source : https://www.cosmopolitan.fr/la-raison-pour-laquelle-j-ai-arrete-le-soutien-gorge,2036931.asp
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